Qu’est ce que j’pouvais faire d’autre qu’avancer sans m’retourner ?
Te regarder partir aurait sans doute été pire.
Et j’te revois sourire moins d’une heure en arrière
Et j’me sens bonne à rien à part à te plaire.
Ça m’suffirait bien si tu t’éloignais pas
Toujours à la fin parce que tu rentres chez toi.
Qu’est ce que j’aurais dû dire ou faire pour qu’tu restes ici ?
Qu’est-ce que j’peux faire de plus que t’attendre comme un zombie ?
Et j’aurais bonne mine à te téléphoner alors qu’j’sais très bien que t’es même pas rentré.
Reste l’odeur sur ton pull que t’as oublié,
J’avais vu mais j’l’ai pas dit exprès.
Qu’est-c’que tu f’rais à ma place pour pouvoir oublier ?
Pour oublier quoi ? Que quand t’es pas là j’me sens tomber.
Pour pas t’oublier toi, nan ça j’pourrais jamais,
Même si j’le voulais ou qu’on m’décérébrait.
S’il restait plus qu’un mot à mon vocabulaire
Y aurait plus qu’ton nom dans le dictionnaire.
Mais nan, nan, j’veux pas oublier.
J’veux juste que l’temps passe pour être à tes côtés.
Si tu savais comme je flippe à l’idée
D’te paumer ou d’me réveiller en t’ayant juste rêvé.
Je m’regarde dans l’miroir et j’vois pas la beauté
Que je lis dans tes yeux quand tu me regardes, mais
D’toute façon je sais bien que tu l’as inventée
Et qu’elle disparaitrait si jamais tu partais.
J’m’en fous d’être triste car j’ressens bien les choses
Et j’accepterai tout ce que tu me proposes.
J’m’en fous d’rien faire d’autre que d’compter les battements
De mon cœur parce qu’il bat bien plus fort maintenant
Depuis toi, qu’tu sois là ou pas.